L'impact négatif de la formation de l'élite africaine dans les pays occidentaux inquiète les pays en développement, qui voient partir les "cerveaux" nécessaires pour constituer les élites scientifiques nationales et former les ressources humaines de la population active. Cette fuite des cerveaux préoccupe les organisations internationales qui savent combien le développement économique, social et culturel dépend du potentiel humain formé disponible.; L'auteur analyse ici l'importance de la fuite des cerveaux en Belgique et s'interroge sur la manière de tirer parti de ces compétences expatriées, des causes de l'expatriation et des stratégies à adopter pour utiliser ces diasporas pour le développement des pays d'origine. Finalement, il se centre sur les Africains qui ont procédé à l'acquisition de la nationalité belge et le lien qu'il existe entre la nationalité et l'intégration.